Lors
du récent colloque tenu à Marseille sous le thème « la guerre
d’Algérie…cinquante après », le philosophe de caniveaux, sioniste, BHL s’est
illustré encore une fois par ses propos nauséabonds vis-à-vis de l’Algérie, des
algériens et d’une figure de proue de notre révolution, en l’occurrence la
Moudjahida Zahra Drif Bitat qui faisait partie des invités.
A ce propos cet « illuminé » des
ténèbres n’a pas raté l’occasion de nous vomir quelques
« fulgurances » outrancières : « l’Algérie n’est pas un
pays arabe ni islamique mais un pays juif et français, sur un plan culturel ».
S’adressant à la Moudjahida, il lui avait posé la question : « ne faites vous pas des
cauchemars ? ». Enfin, pour couronner
sa diatribe enragée, il ne s’est pas privé de « prophétiser »
que : « l’Algérie connaîtra elle aussi un printemps arabe ».
Décidément
pour un colloque qui devait traiter sainement de la guerre d’Algérie, on devine
clairement la source de la pollution. Pour un philosophe de cette
« trempe » habitué à la ponte de papelards de second degré c’est notoirement
simpliste. Pour commencer, il aurait pu, au moins pour une fois, montrer un peu
de décence vis-à-vis d’une femme aussi courageuse, une femme , qui a combattu
l’injustice et qui demeure quand même le symbole d’une révolution.
Aussi nul en
philo qu’en histoire, le philosophe malgré lui (Ah, Molière ! Que rate-tu
là ?) semble halluciner. Au lieu d’accuser Madame Drif de
« terroriste », BHL aurait pu ouvrir , ne serait-ce qu’une petite parenthèse
sur les attentats commis par ses « con-sionistes » de l’Irgun, du
Lehi et consorts, soit en Palestine, soit en Algérie en participant aux crimes
de l’OAS.
A savoir si
madame Drif faisait des cauchemars, ça, je
ne le pense pas. Les justes dorment du sommeil des justes. Encore une fois, le
pseudo-philo-sioniste semble confondre entre une cause juste et les crimes
contre l’humanité, à l’image dont il a été le médiateur (En Bosnie, en
Tchétchénie, en Afghanistan, au Soudan et enfin en Libye). Autrement dit, à notre tour de lui
demander : « Dis Bernard, tu dors bien la nuit ? »
Et là, on
n’a pas besoin de sa réponse, étant convaincus que les innocents- hommes,
femmes et enfants assassinés par sa faute en Libye- doivent sourire dans leur
tombes.
Ce raciste de surcroît - conformément à la résolution 3379 des
Nations Unies qui, en 1975, a jeté l’opprobre sur le sionisme le jugeant comme « une
forme de racisme et de discrimination raciale »- semble fier de «
porter en étendard sa fidélité à son nom et sa fidélité au sionisme et à
Israël ».
Ainsi, après
avoir tenté de jeter son dévolu sur la Syrie et qu’il ait reçu une « gifle »
de l’opposant Suhair Atassi, figure emblématique de l’opposition syrienne ( à
ne pas confondre avec les mercenaires assistés par les Occidentaux et leurs
sbires du Golfe), le voilà qui louche vers l’Algérie. Serait-ce son acolyte
Sarkozy qui lui aurait soufflé le tuyau. On se rappelle notamment la fameuse
« prophétie » sarkozienne largement relayée sur le net :
« L’Algérie, c’est dans un an »
Enfin que
dire d’un pseudo philosophe qui considère les enfants tués à Ghaza comme des dommages
inévitables de la guerre contre le terrorisme. Prise de position qui nous
rappelle celle d’un homme politique français qui, en 1941, avait légitimé
les boucheries coloniales en Algérie : « Je crois que le droit
de la guerre nous autorise à ravager le pays ».
Encore une
fois nous lui reposons la question : « Dis Bernard, tu dors bien la nuit ? »
Chérif
Abdedaïm
chrif.dailybarid.com
abdedaim.wordpress.com
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