C’est ce qu’indique le panneau politique actuel en France à la fin de la
mandature Sarkozy. Partisan invétéré de la cause sioniste, l’homme ne
s’embarrasse d’aucun scrupule pour exhiber ses fantaisies. Une extravagante
extraversion où les transes autistiques
priment sur le débat politique. Un nouveau pion sioniste à l’image des « amis »
d’Israël qui l’ont précédé dans ce
registre. « La France » est une expression géographique, disait Isaac Blümchen dans son livre. « A nous la France » (édité
en 1913, Cracovie, Editions Isidor-Nathan Goldlust). « Le nom de France désigne
le territoire compris entre la Manche et les Vosges, entre le golfe de Gascogne
et les Alpes. Les hommes qui sont maîtres de cette région s'appellent les
Français. Maintenant, c'est nous, Juifs, qui régnons et commandons en France,
où les indigènes nous obéissent, nous servent, nous enrichissent. Donc, c'est
nous les Français. Un peuple remplace un autre peuple ; une race remplace une
race. Avec de nouveaux Français, la France continue. » Quoi de plus explicite
que cette révélation qui ferait sans doute enrager de colère les « lépennistes
»? Mais Blümchen enfonce encore le clou sans scrupule en annonçant déjà en 1913
que les dés sont jetés. « Nous sommes une grande nation de douze millions d'hommes
: l'une des plus riches, et, malgré notre dispersion, la plus homogène, la plus
solidaire, la plus fortement organisée de la terre. Plus de cinq millions des
nôtres campent en Russie, dont deux millions en Pologne russe ; plus de deux
millions en Autriche-Hongrie, sept cent mille en Allemagne, trois cent mille en
Turquie, trois cent mille en Roumanie, deux cent cinquante mille en Angleterre.
Il n'y a que soixante mille Hébreux à Jérusalem ; il y en a cent cinquante
mille à Londres, et douze cent mille à New-York. Mais notre pays d'élection est
la France, parce que le climat y est sain, la terre y est riche, l'or y abonde,
et les indigènes s'offrent d'eux-mêmes à tous les conquérants. Privés de
patrie, nous devons nous installer dans la patrie des autres. En cherchant la
ligne de moindre résistance, c'est dans l'organisme français que nous avons
pénétré le plus aisément et que nous nous sommes implantés le plus fortement.
Avant l'affaire Dreyfus, nous comptions en France cent mille des nôtres ; depuis
le commencement du XXe siècle, par les soins du Consistoire et de l'Alliance,
avec le concours des ministères successifs que nous avons tenus en laisse et
des hommes à nous que nous avons postés dans l'administration, nos frères ont
été appelés, amenés, casés, pourvus du nécessaire et du superflu en cette terre
de Chanaan, par vingt et trente mille chaque année. Le président Loubet et le
président Fallières vivront dans la mémoire d'Israël. » Cela dit, c’est dans cette optique qu’il
faudrait comprendre le jeu sarkozyen en dépit
de toute la transe politique du bonhomme à l’approche des futures
élections présidentielles.
Alors, sur quel étalon faudrait-il miser ? Après une
première tentative qui a provoque un débat stérile sur le Hallal, une seconde
étape a vu le jour avec l’affaire Merrah qui a ouvert le champ des extravagante
supputations. Mais voilà, dans ce brouhahaha médiatique, une importante
décision sarkosienne risque de passer sous silence. Sarko veut réviser, voire même falsifier l’histoire de la guerre d’Algérie. Le
bonhomme veut rayer les accords d’Evian
de l’histoire de France. Ainsi, à l’occasion du 50ème anniversaire des Accords
d’Evian, il a misé sur la carte des harkis en vue des futures élections, et ce,
en décidant de ne pas commémorer ces Accords.
Comme nous l’avons mentionné au début de notre chronique,
ces hauts responsables tenus « en laisse », selon Blümchen, exception faite du
Général De Gaulle, ont tous soutenus la colonisation de la Palestine. Quant au
Général De Gaulle qui a été le seul président français qui n’a pas plié devant
les sionistes, il a été récemment accusé de crime contre l’humanité commis
contre les Harkis et les pieds Noirs (dans un article de Bernard Coll de
l’association « Jeune Pied Noir » publié le 19/03/2012 intitulé « 50 ans après
les Accords d’Evian : un silence d’état pour masquer un crime d’état.»
Ainsi, à l’occasion de ce 50e anniversaire des Accords
d’Evian, l’Association Jeune Pied Noir avait organisé le 17 mars à Paris un
colloque de synthèse intitulé : « Les Accords d'Evian: crime d'Etat et/ou crime
contre l'Humanité ? ».
Question pour question, quel est l’objectif de cette
association qui cherche à faire passer les colons français dont certains
étaient affiliés au groupe terroriste de l’OAS, pour des victimes ?
Si certains auteurs révisionnistes, aussi juifs fussent-ils, à l’image de Robert
Faurisson, et tant d’autres, ont été condamnés par la loi Gayssot, pourquoi
Sarkoszy se prête-t-il à ce jeu mené par la LICRA, officine juive sioniste
d’«apparence humanitaire », faisant partie du CRIF? N’est-ce pas là une
démarche révisionniste consistant à dénier les droits de tous ces algériens
victimes du colonialisme et des attentats meurtriers de l’OAS, appuyée par des
groupes terroristes sionistes de l’Irgoun ?
En appliquant la formule Gayssot, Sarkozy devrait-être
également condamné pour cette attitude révisionniste. Le bonhomme ne cesse de
se prendre à son propre piège comme l’avait récemment écrit dans un article Me
Gilles Devers : « Oh purée, ça serait trop rigolo. Sarko le premier à aller en
taule grâce à sa loi… parce qu’il est accro au site de la liberticide UMP ! »
Pourquoi vouloir traiter De Gaulle de criminel de guerre
pour crimes commis contre les harkis et les pieds Noirs ? N’oublions pas que
parmi ces Pieds Noirs, il y avait beaucoup de juifs et que De Gaulle a
mis fin au transfert de savoir nucléaire français qui a permis à Israël
de fabriquer ses armes nucléaires, et, surtout, il a osé critiquer publiquement
Israël : «peuple arrogant et dominateur », après la guerre de 1967.
Sarkozy le « démocrate » et le chantre des « droits de
l’homme » oserait-il en faire de même ne serait-ce que par honnêteté ? Je rêve
! Aucun examen de conscience sur les crimes commis à l’encontre du peuple
algérien. Au contraire, ce colonialisme avait «
ses bienfaits » selon ces « tenus en laisse » (dixit Blümchen), qui ont
osé voter cette loi.
Dans la République Sarkozy, toutes les folies sont permises
du moment qu’on soutient la barbarie et
qu’on n’hésite pas à « faire les poches des riches » dit-on.
Avec Sarko-casse,
cocasse, ça passe ou ça casse, du moment
qu’il est soutenu « en laisse » par le CRIF et consorts. « Jamais, sous la Vème
République, un Président n’aura connu d’emblée une telle érosion de sa cote de
popularité, qui reste à un niveau très faible à l’issue de son mandat. En
cause, essentiellement son style, ses mauvaises manières, sa morgue, son
cynisme » écrivait récemment René Hamm qui, dans un article intitulé «
Commentaires autour de « Sarkozy, bilan de la casse », Fondation Copernic »,
reprend quelques passages d’un opuscule
écrit par près de 64 auteurs listant l’ampleur des « dégâts sous forme
d’un abécédaire de cent vingt-huit entrées (...) Quelques chiffres illustrent
la distorsion entre les pieux discours sur la nécessité de la rigueur pour les
classes populaire et moyenne et les cadeaux consentis par le chef de l’État à
sa clientèle. »
« Un président aux abois » titre également Alexandre
Artamonov dans un article où il souligne
que « L’esclandre a de nouveau éclaté
dans l’Hexagone » avec notamment une enquête menée par Fabrice Lhomme et Gérard
Davet, deux journalistes du quotidien Le Monde. Pour rappel ces derniers ont
déjà publié un ouvrage en septembre dernier sous le titre : « Sarko m’a tué,
témoins à charge… »
Enfin pour conclure, nous reprenons quelques traits de
caractère cités par Fabrice Lhomme dans une interview accordée à la Voix de la
Russie : « Nous, notre analyse avec Gérard Davet qui a écrit le livre avec moi
sur le caractère de Nicolas Sarkozy, c’est d’abord quelqu’un qui est
extrêmement rancunier (...) Il a tendance à vouloir se venger ce qui, à mon
avis, est un problème quand on est le chef de l’Etat. Par ailleurs, c’est
quelqu’un aussi qui a du mal à supporter non pas la critique mais simplement le
fait qu’on puisse à un moment ou un autre se mettre en travers de sa route même
involontairement. Et nous ce qu’on a expliqué dans notre livre, c’est qu'il
essaie de détruire les gens qui à un moment ou à un autre l’ont gêné. Et là
encore je pense que quand on est le chef de l’Etat, on doit prendre de la
hauteur et être plus tolérant ! Je pense qu’effectivement beaucoup dans son
caractère et de ce qu’il fait, explique, sans doute pourquoi beaucoup de
Français se détachent de lui parce qu’ils ont le sentiment qu’il n’a pas été à
la hauteur qu’exige la Présidence de la République. »
Voilà une déclaration on ne peut plus clair sur un président
qui au lieu de jouer le rôle d’un chef d’Etat responsable, n’a fait que répéter
ses rondes autistiques. Même la carte des Harkis et celle du CRIF, avec
notamment sa dernière tentative de
falsification de l’histoire, ne lui seraient d’aucun secours. Les dès semblent
jetés, et il n’a qu’à chercher déjà un
nouveau métier ou une petite retraite… au Qatar. Pourquoi pas ?
Chérif Abdedaïm
cherif.dailybarid.com
abdedaim.wordpress.com
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