vendredi 30 mars 2012

Chronique : « NO FLYING ZONE » !



Nouveau bilan des raids sionistes à Ghaza. Après cinq jours de bombardement et pilonnage, on enregistre 25 martyres et plus de 80 blessés. Israël qui a habitué le monde au viol des résolutions onusiennes, vient de violer, encore une fois, l’accord du cessez-le-feu signé entre les parties.

A cela faudrait-il ajouter l’utilisation d’armes prohibées, selon le ministère palestinien de la santé. « Il revient à la communauté mondiale d’opter pour une prise de position légale, éthique et humaine et condamné l’utilisation des armes prohibées en Israël », a-t-il déclaré. Quelle est cette « communauté internationale » à laquelle s’adresse le ministre palestinien ? Les victimes de Ghaza et les séquelles qu’elles traînent, suite à l’utilisation d’armes prohibées, n’onot-elles pas suffit à interpeller cette « communauté internationale » ?

« Les drones n’ont pas quitté le ciel de Ghaza, tuant et blessant femmes et enfants, détruisant maisons et immeubles, y compris celui de la Croix-Rouge à Jabalia, semant la terreur, cette terreur qui dure depuis plus de 60 ans » ajoute une autre source, sans que les dirigeants occidentaux, tant mordu de démocratie ne lèvent le petit doigt.

Ces avions sans pilotes ont bien paradé dans le ciel Ghazaoui en pilonnant les populations civiles, alors que l’Occident prompt à imposer une « No flying zone » sur la Libye en raison des agissements « peu démocratiques » du partenaire Khadafi soudainement jeté aux orties, ne réclame toujours aucune sanction contre le terrorisme sioniste. Leurs seuls réactions se résument à sanctionner les hommes et les femmes appelant au boycott d’Israël.

Pourtant, lorsqu’il s’est agit de la Libye, ou encore récemment en Syrie, cette même communauté n’a cessé de brandir les fameux slogans : « droit de protéger », «  droit d’ingérence humanitaire » (cher au Doctor Kouchner).

Face à ces massacres, la Ligue arabe composée des « frères » des Palestiniens, demeure terrée sans aucun souffle.
Quant au premier ministre palestinien sont seul salut c’est « d’implorer » la cheffe de la diplomatie américaine de se rendre à Ghaza pour constater de visu les atrocités commises par le régime sioniste.
« Je demande à Hillary Clinton qu’elle se rende à Ghaza pour se renseigner sur les crimes du régime occupant commis ces derniers jours et voir la situation déplorable qui prévaut dans la région en espérant qu’elle va finir par nous donner une fois raison, a déclaré, mardi, Ismaël Haniyeh, lors d’une rencontre avec les blessés des attaques du régime sioniste contre Ghaza. Sans lui porter atteinte au moral, on peut dores et déjà le rassurer qu’Hillary est déconnectée de la Palestine. Peut-on s’adresser aux sourds ?

Si du côté américain, Susan Rice, ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies, s’est exprimée sournoisement sur la situation, du côté français, Alain Juppé n’a pas notamment raté l’occasion de marquer des points dans le registre des déclarations hypocrites « Nous condamnons les tirs de roquettes et les conséquences humanitaires de ces violences et déplorons les victimes civiles. La France appelle instamment à un retour au calme et à la retenue afin d’éviter une escalade qui risquerait de toucher à nouveau des civils. Notre consul général à Tel Aviv se rendra dimanche matin à Ashdod et Ashkelon pour exprimer sa solidarité. ». Notez bien que la solidarité de Juppé est bien saillante. Ce ne sont pas les familles palestiniennes de Ghaza qui nécessitent cette « générosité » mais bel et bien les populations israéliennes d’Ashdod et d’Ashkelon. Normal dirions-nous, Juppé le démocrate ne doit se solidariser qu’avec « la seule démocratie du Moyen-Orient », celle qui renferme l’armée la « plus morale du monde ».

Mais au fait, qu’est-il devenu le Quartet ? Apparemment préoccupé par les deux questions du siècle : « Pourquoi le loup a-t-il mangé l’agneau ? » et « Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route ? » Qu’en est-il de la demande d’adhésion de la Palestine aux Nations Unies ? Apparemment, dans les caves de l’ONU.

Les seules réponses que vous entendrez vous révéleront l’impuissance de ces « superpuissances » devant le lobby sioniste mondial. Que ce soit en France ou aux Etats-Unis vous entendrez les mêmes gémissements : « Les deux parties doivent reprendre les négociations ».

Et pourtant, même dans l’opinion israélienne, les observateurs avertis savent très bien que cette fuite en avant, supportée par les éternels alliés de ce régime, ne saurait aucune être dans l’intérêt d’Israël. C’est ce que confirme Uri Avnery, dans sa chronique du 5 mars dernier : «  La position d’Israël dans le monde continue vraiment à sombrer, mais ce n’est pas à cause d’un complot à l’échelle mondiale unissant les « anti¬sé¬mites » et les « Juifs qui se haïssent, Nous sommes en train de sombrer parce que nous sommes du mauvais côté de l’Histoire. »

« Du mauvais côté de l’histoire », ce que confirment notamment différents sondages. 69 % des Européens sondés il y a quelques années considéraient Israël comme le plus grand danger pour la paix. Ce chiffre doit être aujourd’hui largement dépassé ! Et quand Jacques, Kupfer, co-président du « Likoud mondial » préconise l’utilisation de la bombe atomique contre l’Iran, les dirigeants pro-sionistes occidentaux qui viennent d’approuver la création d’un Parlement juif au sein de l’UE, vont encore « rehausser » leurs relations avec l’Etat terroriste, pour l’encourager dans cette voie. Bifurcation où se rencontrent ces bellicistes bien sûr.

Dans un récent article, « Vitrifier l’Iran » paru dans Israël7, l’ancien chef de la section française du Betar, membre de l’exécutif de l’« Organisation sioniste mondiale », estime que les sanctions économiques contre l’Iran ont eu « l’effet d’une piqûre de moustique sur un missile blindé ».

Si, écrit-il, « un virus venu à point nommé et le taux de mortalité curieusement élevé parmi les ingénieurs iraniens ont permis de ralentir la marche vers l’apocalypse islamique » , il ne saurait être question d’en rester là, ni même de recourir aux « bombardements classique par l’aviation israélienne des infrastructures nucléaires iraniennes ». Et que propose donc ce terroriste (dans la mesure où le Betar est une organisation terroriste crée en 1929 et qui sévit en toute impunité en France), dans son élan d’animosité ?

Tout simplement, l’utilisation massive de l’arme atomique contre la République islamique. « Après tout, déclare Kupfer, vitrifier l’Iran serait dans la lignée de la destruction justifiée de Hambourg et Dresde aux mains des nazis, de la destruction d’Hiroshima et Nagasaki aux mains des alliés japonais du Reich. »

Là également, il n’y a pas lieu de parler d’une « NO FLYING ZONE » !

Voilà comment on réagit au sein de « la plus grande démocratie du Moyen-Orient ». Et ce sont, bien sûr, les musulmans et autres occidentaux sympathisants de la cause palestinienne qui sont incriminés d’ « incitation à la haine et à la violence ». Ce sont ceux qui appellent au boycott d’Israël qui comparaissent devant les tribunaux

Et puisqu’on est dans la « Non Flying Zone » qui n’épargne que les sionistes, parlons-en. Récemment, trente personnes ont été tuées dans l’attaque d’un drone américain, au Sud de la Somalie.
Selon Press TV, « cette attaque est survenue, près de la région de Dayniil, dans le Sud somalien. » Ainsi, les plus grands exportateurs de « démocratie », tuent à moindres risques en Afghanistan, au Pakistan, en Libye, en Irak, etc, et ce au même titre que leur alliés sionistes en Palestine. Réponses : si les drones sionistes « ciblent » les dépôts de munitions de la résistance palestinienne, ceux des yankees semblent dirigés vers des paramilitaires. Ils ont toujours réponse à tout.

Même des déclarations qui vous estomaquent. Récemment, Obama a déclaré qu’une : « intervention militaire en Syrie est irréfléchie et peut entraîner une guerre civile ». Cette déclaration a été faite lors de négociations avec le premier ministre britannique David Cameron. Déclaration pour déclaration, ce dernier n’a pas également manqué de souligner que le droit international « a de longs bras et une longue mémoire » en ce qui concerne les violations des droits de l’homme ». « Longue mémoire » concernant les soi-disant 8000 victimes de Bachar Al Assad, alors qu’en ce qui concerne les crimes sionistes, cette « longue mémoire des violations des droits de l’homme » souffre chroniquement d’amnésie. De ce côté, « NO FLYING ZONE »

Le ridicule dépassant ainsi les bornes, ce même Cameron, à l’image des diplomates français moulés sur les propos américains, n’a pas omis de plagier Obama. Voilà, tout ce beau monde occidental qui veut éviter une guerre civile en Syrie alors qu’en coulisse, il ne cesse d’apporter soutiens humains et matériels à cette fameuse opposition syrienne.

Voyons donc les propos « humanistes » de « Sir » Cameron : « Les actions du président syrien Bachar al-Assad provoqueront une guerre civile ou une révolution et il faut donc rechercher une solution au problème syrien en coopération avec la Russie et la Chine », a-t-il déclaré mercredi dernier à Washington. « Nous devons discuter avec la Russie et la Chine en vue d’élaborer une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l’ONU (Une résolution « 1973 » bis ?)… Nous souhaitons que la situation soit réglée par les moyens politiques, mais si M. Assad poursuit ses actions, il provoquera inévitablement une guerre civile ou une révolution », a indiqué M.Cameron lors d’une conférence de presse conjointe avec le président américain Barack Obama.
Obama a pour sa part noté que le président syrien quitterait son poste tôt ou tard. " A présent, nous focaliserons notre attention sur l’octroi d’une aide humanitaire aux civils en Syrie tout en exerçant des pressions politiques, diplomatiques et économiques sur le régime », a-t-il déclaré. Reste à savoir qui quitterait le poste en premier et à définir cette « aide humanitaire ». Celle qui pourrait rééditer le scénario libyen, et ce, du moment que l’initiative des « ennemis de la Syrie » en Tunisie n’a rien donné de tangible ?

Cela dit, dans le contexte de cette « aide humanitaire », et après l’insuccès des opposants syriens pour s’attirer le soutien international, de nouvelles révélations font état des tentatives pour armer ces opposants.
Le Conseil d’opposants dit le Conseil national, dans un récent communiqué, a reconnu que certains avaient fourni des aides pour équiper ce qu’il appelé « l’armée libre ». Selon ce communiqué, les opposants ont créé un bureau de coordination à l’aide des pays étrangers pour envoyer des armes aux membres de la dite armée. Le Conseil national syrien avait appelé à fournir davantage d’armes à l’armée libre, à une intervention immédiate arabo-internationale et à la création d’une zone d’exclusion aérienne. Nous y voilà, c’est la création de la fameuse « No Flying zone » qui préoccupe tellement, le reste serait du gâteau. Le quotidien Washington Post citant des sources à la Maison blanche a révélé que les Etats-Unis et leurs alliés ont mené de sérieuses négociations sur une option militaire au sujet de la Syrie. Selon ce journal, cette option comprend l’armement de l’opposition, l’envoi de troupes afin de créer une zoner sécurisée pour les rebelles ou des frappes aériennes contre la DCA syrienne.

Alors que d’après certaines sources citant des diplomates européens, le Qatar et l’Arabie saoudite ont conclu des contrats pour l’envoi d’armes à la rébellion. La Turquie, la Belgique et la France ainsi que le régime sioniste sont les signataires de ce contrat d’armement auquel participent également la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. De même selon le quotidien britannique Daily Telegraph, un certain nombre de chefs de tribus irakiennes ont reconnu avoir envoyé leurs combattants pour y mener des opérations militaires contre le régime syrien et appuyer les opposants. Riad Hadad, ambassadeur syrien à Moscou a déclaré lors d’un point de presse que « les responsables syriens avaient arrêté un grand nombre d’individus armés dont les aveux seraient diffusés par la télévision après la fin de l’enquête. Selon l’ambassadeur syrien, le gouvernement sait maintenant d’où ces individus sont venus, qui les soutient et comment ils ont réussi à passer les frontières. Indubitablement, l’objectif principal de cet armement arabo-occidental est d’affaiblir l’axe de la résistance et de garantir la sécurité du régime sioniste ». Pour sa part, Issac Hertzog, ministre des Services sociaux du régime sioniste a déclaré que, « lors d’une rencontre avec les opposants syriens, ces derniers avaient promis d’établir des relations amicales avec Israël après la chute d’Assad ». Aussi,, Ayyoub Kara, vice-Premier ministre israélien en lien avec les opposants syriens, a notamment confirmé que ces derniers sont pour des rapports amicaux avec Israël.

Cette approche conspirationiste de la crise est également trahie par les récentes arrestations de mercenaires de tous bords sur le territoire syrien. C’est une « aide humanitaire » nous rétorquerait Obama. Pendant de temps, les forces sécuritaires syriennes continuent d’arrêter ces « humanitaires ». Après les soldats français, ce sont des salafistes, des qataris, et autres « frères » qui sont neutralisés régulièrement par les forces de sécurité syriennes. Dans un entretien au quotidien Al-Binaa, des sources diplomatiques à Beyrouth ont indiqué qu’un des groupes armés arrêtés, possédait des téléphones mobiles. « Après l’examen par les forces sécuritaires, les appareils se sont avérés portant des segments qui servent à la fabrication des EEI (Engins Explosifs Improvisés), et des cartes pour des sites militaires syriens ». Ces sources ont également signalé que davantage de faits seront exposés durant les prochaines heures, concernant l’activité de ce groupe et ses dirigeants. Plus grave encore, cette source met en exergue cette « aide humanitaire » d’Obama : « L’ambassadrice américaine au Liban Maura Connelly supervise directement la salle d’opérations de l’ambassade américaine à Awkar, pour assurer le trafic d’armes et infiltrer les militants en Syrie ». Affirmant notamment que des opérations similaires se font dans les ambassades américaines des pays voisins à la Syrie, surtout en Jordanie et en Turquie. « Ces opérations sont coordonnées directement et continuellement par les services de renseignements turcs, français, saoudiens et qataris », ont expliqué ces sources diplomatiques au quotidien Al-Binaa.

Pas étonnant. Au nom de quoi agirait-on ainsi ? « Aide humanitaire » !, vous rétorquerait Obama et consorts. Alors ? C’est pour quand cette « No Flying Zone » ?.

Chérif Abdedaïm, La Nouvelle République, semaine du 17 mars 2012Nouveau bilan des raids sionistes à Ghaza. Après cinq jours de bombardement et pilonnage, on enregistre 25 martyres et plus de 80 blessés. Israël qui a habitué le monde au viol des résolutions onusiennes, vient de violer, encore une fois, l’accord du cessez-le-feu signé entre les parties.

A cela faudrait-il ajouter l’utilisation d’armes prohibées, selon le ministère palestinien de la santé. « Il revient à la communauté mondiale d’opter pour une prise de position légale, éthique et humaine et condamné l’utilisation des armes prohibées en Israël », a-t-il déclaré. Quelle est cette « communauté internationale » à laquelle s’adresse le ministre palestinien ? Les victimes de Ghaza et les séquelles qu’elles traînent, suite à l’utilisation d’armes prohibées, n’onot-elles pas suffit à interpeller cette « communauté internationale » ?

« Les drones n’ont pas quitté le ciel de Ghaza, tuant et blessant femmes et enfants, détruisant maisons et immeubles, y compris celui de la Croix-Rouge à Jabalia, semant la terreur, cette terreur qui dure depuis plus de 60 ans » ajoute une autre source, sans que les dirigeants occidentaux, tant mordu de démocratie ne lèvent le petit doigt.

Ces avions sans pilotes ont bien paradé dans le ciel Ghazaoui en pilonnant les populations civiles, alors que l’Occident prompt à imposer une « No flying zone » sur la Libye en raison des agissements « peu démocratiques » du partenaire Khadafi soudainement jeté aux orties, ne réclame toujours aucune sanction contre le terrorisme sioniste. Leurs seuls réactions se résument à sanctionner les hommes et les femmes appelant au boycott d’Israël.

Pourtant, lorsqu’il s’est agit de la Libye, ou encore récemment en Syrie, cette même communauté n’a cessé de brandir les fameux slogans : « droit de protéger », «  droit d’ingérence humanitaire » (cher au Doctor Kouchner).

Face à ces massacres, la Ligue arabe composée des « frères » des Palestiniens, demeure terrée sans aucun souffle.
Quant au premier ministre palestinien sont seul salut c’est « d’implorer » la cheffe de la diplomatie américaine de se rendre à Ghaza pour constater de visu les atrocités commises par le régime sioniste.
« Je demande à Hillary Clinton qu’elle se rende à Ghaza pour se renseigner sur les crimes du régime occupant commis ces derniers jours et voir la situation déplorable qui prévaut dans la région en espérant qu’elle va finir par nous donner une fois raison, a déclaré, mardi, Ismaël Haniyeh, lors d’une rencontre avec les blessés des attaques du régime sioniste contre Ghaza. Sans lui porter atteinte au moral, on peut dores et déjà le rassurer qu’Hillary est déconnectée de la Palestine. Peut-on s’adresser aux sourds ?

Si du côté américain, Susan Rice, ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies, s’est exprimée sournoisement sur la situation, du côté français, Alain Juppé n’a pas notamment raté l’occasion de marquer des points dans le registre des déclarations hypocrites « Nous condamnons les tirs de roquettes et les conséquences humanitaires de ces violences et déplorons les victimes civiles. La France appelle instamment à un retour au calme et à la retenue afin d’éviter une escalade qui risquerait de toucher à nouveau des civils. Notre consul général à Tel Aviv se rendra dimanche matin à Ashdod et Ashkelon pour exprimer sa solidarité. ». Notez bien que la solidarité de Juppé est bien saillante. Ce ne sont pas les familles palestiniennes de Ghaza qui nécessitent cette « générosité » mais bel et bien les populations israéliennes d’Ashdod et d’Ashkelon. Normal dirions-nous, Juppé le démocrate ne doit se solidariser qu’avec « la seule démocratie du Moyen-Orient », celle qui renferme l’armée la « plus morale du monde ».

Mais au fait, qu’est-il devenu le Quartet ? Apparemment préoccupé par les deux questions du siècle : « Pourquoi le loup a-t-il mangé l’agneau ? » et « Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route ? » Qu’en est-il de la demande d’adhésion de la Palestine aux Nations Unies ? Apparemment, dans les caves de l’ONU.

Les seules réponses que vous entendrez vous révéleront l’impuissance de ces « superpuissances » devant le lobby sioniste mondial. Que ce soit en France ou aux Etats-Unis vous entendrez les mêmes gémissements : « Les deux parties doivent reprendre les négociations ».

Et pourtant, même dans l’opinion israélienne, les observateurs avertis savent très bien que cette fuite en avant, supportée par les éternels alliés de ce régime, ne saurait aucune être dans l’intérêt d’Israël. C’est ce que confirme Uri Avnery, dans sa chronique du 5 mars dernier : «  La position d’Israël dans le monde continue vraiment à sombrer, mais ce n’est pas à cause d’un complot à l’échelle mondiale unissant les « anti­sé­mites » et les « Juifs qui se haïssent, Nous sommes en train de sombrer parce que nous sommes du mauvais côté de l’Histoire. »

« Du mauvais côté de l’histoire », ce que confirment notamment différents sondages. 69 % des Européens sondés il y a quelques années considéraient Israël comme le plus grand danger pour la paix. Ce chiffre doit être aujourd’hui largement dépassé ! Et quand Jacques, Kupfer, co-président du « Likoud mondial » préconise l’utilisation de la bombe atomique contre l’Iran, les dirigeants pro-sionistes occidentaux qui viennent d’approuver la création d’un Parlement juif au sein de l’UE, vont encore « rehausser » leurs relations avec l’Etat terroriste, pour l’encourager dans cette voie. Bifurcation où se rencontrent ces bellicistes bien sûr.

Dans un récent article, « Vitrifier l’Iran » paru dans Israël7, l’ancien chef de la section française du Betar, membre de l’exécutif de l’« Organisation sioniste mondiale », estime que les sanctions économiques contre l’Iran ont eu « l’effet d’une piqûre de moustique sur un missile blindé ».

Si, écrit-il, « un virus venu à point nommé et le taux de mortalité curieusement élevé parmi les ingénieurs iraniens ont permis de ralentir la marche vers l’apocalypse islamique » , il ne saurait être question d’en rester là, ni même de recourir aux « bombardements classique par l’aviation israélienne des infrastructures nucléaires iraniennes ». Et que propose donc ce terroriste (dans la mesure où le Betar est une organisation terroriste crée en 1929 et qui sévit en toute impunité en France), dans son élan d’animosité ?

Tout simplement, l’utilisation massive de l’arme atomique contre la République islamique. « Après tout, déclare Kupfer, vitrifier l’Iran serait dans la lignée de la destruction justifiée de Hambourg et Dresde aux mains des nazis, de la destruction d’Hiroshima et Nagasaki aux mains des alliés japonais du Reich. »

Là également, il n’y a pas lieu de parler d’une « NO FLYING ZONE » !

Voilà comment on réagit au sein de « la plus grande démocratie du Moyen-Orient ». Et ce sont, bien sûr, les musulmans et autres occidentaux sympathisants de la cause palestinienne qui sont incriminés d’ « incitation à la haine et à la violence ». Ce sont ceux qui appellent au boycott d’Israël qui comparaissent devant les tribunaux

Et puisqu’on est dans la « Non Flying Zone » qui n’épargne que les sionistes, parlons-en. Récemment, trente personnes ont été tuées dans l’attaque d’un drone américain, au Sud de la Somalie.
Selon Press TV, « cette attaque est survenue, près de la région de Dayniil, dans le Sud somalien. » Ainsi, les plus grands exportateurs de « démocratie », tuent à moindres risques en Afghanistan, au Pakistan, en Libye, en Irak, etc, et ce au même titre que leur alliés sionistes en Palestine. Réponses : si les drones sionistes « ciblent » les dépôts de munitions de la résistance palestinienne, ceux des yankees semblent dirigés vers des paramilitaires. Ils ont toujours réponse à tout.

Même des déclarations qui vous estomaquent. Récemment, Obama a déclaré qu’une : « intervention militaire en Syrie est irréfléchie et peut entraîner une guerre civile ». Cette déclaration a été faite lors de négociations avec le premier ministre britannique David Cameron. Déclaration pour déclaration, ce dernier n’a pas également manqué de souligner que le droit international « a de longs bras et une longue mémoire » en ce qui concerne les violations des droits de l’homme ». « Longue mémoire » concernant les soi-disant 8000 victimes de Bachar Al Assad, alors qu’en ce qui concerne les crimes sionistes, cette « longue mémoire des violations des droits de l’homme » souffre chroniquement d’amnésie. De ce côté, « NO FLYING ZONE »

Le ridicule dépassant ainsi les bornes, ce même Cameron, à l’image des diplomates français moulés sur les propos américains, n’a pas omis de plagier Obama. Voilà, tout ce beau monde occidental qui veut éviter une guerre civile en Syrie alors qu’en coulisse, il ne cesse d’apporter soutiens humains et matériels à cette fameuse opposition syrienne.

Voyons donc les propos « humanistes » de « Sir » Cameron : « Les actions du président syrien Bachar al-Assad provoqueront une guerre civile ou une révolution et il faut donc rechercher une solution au problème syrien en coopération avec la Russie et la Chine », a-t-il déclaré mercredi dernier à Washington. « Nous devons discuter avec la Russie et la Chine en vue d’élaborer une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l’ONU (Une résolution « 1973 » bis ?)… Nous souhaitons que la situation soit réglée par les moyens politiques, mais si M. Assad poursuit ses actions, il provoquera inévitablement une guerre civile ou une révolution », a indiqué M.Cameron lors d’une conférence de presse conjointe avec le président américain Barack Obama.
Obama a pour sa part noté que le président syrien quitterait son poste tôt ou tard. " A présent, nous focaliserons notre attention sur l’octroi d’une aide humanitaire aux civils en Syrie tout en exerçant des pressions politiques, diplomatiques et économiques sur le régime », a-t-il déclaré. Reste à savoir qui quitterait le poste en premier et à définir cette « aide humanitaire ». Celle qui pourrait rééditer le scénario libyen, et ce, du moment que l’initiative des « ennemis de la Syrie » en Tunisie n’a rien donné de tangible ?

Cela dit, dans le contexte de cette « aide humanitaire », et après l’insuccès des opposants syriens pour s’attirer le soutien international, de nouvelles révélations font état des tentatives pour armer ces opposants.
Le Conseil d’opposants dit le Conseil national, dans un récent communiqué, a reconnu que certains avaient fourni des aides pour équiper ce qu’il appelé « l’armée libre ». Selon ce communiqué, les opposants ont créé un bureau de coordination à l’aide des pays étrangers pour envoyer des armes aux membres de la dite armée. Le Conseil national syrien avait appelé à fournir davantage d’armes à l’armée libre, à une intervention immédiate arabo-internationale et à la création d’une zone d’exclusion aérienne. Nous y voilà, c’est la création de la fameuse « No Flying zone » qui préoccupe tellement, le reste serait du gâteau. Le quotidien Washington Post citant des sources à la Maison blanche a révélé que les Etats-Unis et leurs alliés ont mené de sérieuses négociations sur une option militaire au sujet de la Syrie. Selon ce journal, cette option comprend l’armement de l’opposition, l’envoi de troupes afin de créer une zoner sécurisée pour les rebelles ou des frappes aériennes contre la DCA syrienne.

Alors que d’après certaines sources citant des diplomates européens, le Qatar et l’Arabie saoudite ont conclu des contrats pour l’envoi d’armes à la rébellion. La Turquie, la Belgique et la France ainsi que le régime sioniste sont les signataires de ce contrat d’armement auquel participent également la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. De même selon le quotidien britannique Daily Telegraph, un certain nombre de chefs de tribus irakiennes ont reconnu avoir envoyé leurs combattants pour y mener des opérations militaires contre le régime syrien et appuyer les opposants. Riad Hadad, ambassadeur syrien à Moscou a déclaré lors d’un point de presse que « les responsables syriens avaient arrêté un grand nombre d’individus armés dont les aveux seraient diffusés par la télévision après la fin de l’enquête. Selon l’ambassadeur syrien, le gouvernement sait maintenant d’où ces individus sont venus, qui les soutient et comment ils ont réussi à passer les frontières. Indubitablement, l’objectif principal de cet armement arabo-occidental est d’affaiblir l’axe de la résistance et de garantir la sécurité du régime sioniste ». Pour sa part, Issac Hertzog, ministre des Services sociaux du régime sioniste a déclaré que, « lors d’une rencontre avec les opposants syriens, ces derniers avaient promis d’établir des relations amicales avec Israël après la chute d’Assad ». Aussi,, Ayyoub Kara, vice-Premier ministre israélien en lien avec les opposants syriens, a notamment confirmé que ces derniers sont pour des rapports amicaux avec Israël.

Cette approche conspirationiste de la crise est également trahie par les récentes arrestations de mercenaires de tous bords sur le territoire syrien. C’est une « aide humanitaire » nous rétorquerait Obama. Pendant de temps, les forces sécuritaires syriennes continuent d’arrêter ces « humanitaires ». Après les soldats français, ce sont des salafistes, des qataris, et autres « frères » qui sont neutralisés régulièrement par les forces de sécurité syriennes. Dans un entretien au quotidien Al-Binaa, des sources diplomatiques à Beyrouth ont indiqué qu’un des groupes armés arrêtés, possédait des téléphones mobiles. « Après l’examen par les forces sécuritaires, les appareils se sont avérés portant des segments qui servent à la fabrication des EEI (Engins Explosifs Improvisés), et des cartes pour des sites militaires syriens ». Ces sources ont également signalé que davantage de faits seront exposés durant les prochaines heures, concernant l’activité de ce groupe et ses dirigeants. Plus grave encore, cette source met en exergue cette « aide humanitaire » d’Obama : « L’ambassadrice américaine au Liban Maura Connelly supervise directement la salle d’opérations de l’ambassade américaine à Awkar, pour assurer le trafic d’armes et infiltrer les militants en Syrie ». Affirmant notamment que des opérations similaires se font dans les ambassades américaines des pays voisins à la Syrie, surtout en Jordanie et en Turquie. « Ces opérations sont coordonnées directement et continuellement par les services de renseignements turcs, français, saoudiens et qataris », ont expliqué ces sources diplomatiques au quotidien Al-Binaa.
Pas étonnant. Au nom de quoi agirait-on ainsi ? « Aide humanitaire » !, vous rétorquerait Obama et consorts. Alors ? C’est pour quand cette « No Flying Zone » ?
Chérif Abdedaïm, La Nouvelle République, semaine du 17 mars 2012
www.lnr-dz.com/index.php?page=details&id=11369
http://cherif.dailybarid.com/?p=751
http://abdedaim.wordpress.com/



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