A Alger où il résidait, Gilles Munier a milité dès
1964 dans des associations françaises de solidarité avec le monde arabe
et de soutien à la lutte du peuple palestinien. Son père, favorable à
l’indépendance de l’Algérie, avait rejoint, symboliquement, le colonel
Amirouche au maquis. Arrêté à son retour, il a été plus tard interdit de
séjour dans les départements algériens.
Depuis 1986, Gilles Munier est secrétaire général
des Amitiés franco- irakiennes. A ce titre, il a milité contre l’embargo
et rencontré le président Saddam Hussein à plusieurs reprises. Il est
l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Les espions de l’or noir, collabore
au magazine Afrique Asie, et analyse la situation au Proche-Orient sur
le blog France-Irak- Actualite.com .
http://france-irak-actualite.over-blog.org/
http://en.wasalive.com/fr/libye
http://www.afrique-asie.fr/index.php/category/accueil/actualite/article/la-syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe
http://www.ism-france.org/analyses/La-Syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe-Vers-une-3eme-guerre-mondiale–article-16464
http://www.geostrategie.com/4303/entretien-de-gilles-munier-avec-cherif-abdedaim/
http://www.alterinfo.net/Le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe-Vers-une-3eme-guerre-mondiale_a69017.html
http://www.izuba.info/w/spip.php?page=ref&id_syndic_article=1166650
http://www.europemaghreb.fr/la-syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe/
http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EFkVVkZuyuCWmAhUvd.shtml
http://jfk1618.over-blog.com/article-la-syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe-96048990.html
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=43906&frid=18&cid=18&fromval=1&seccatid=37
http://www.wmaker.net/etreinformer/Le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe-Vers-une-3eme-guerre-mondiale_a1502.html
http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/article-interview-de-gilles-munier-par-cherif-abdedaim-la-syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arab-95926630.html
Octopus (Brésil – en portugais):
http://octopedia.blogspot.com/2012/01/o-desmembramento-programado-do-mundo.html
http://www.pcfbassin.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=2924:la-syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe&catid=62:syrie&Itemid=8
http://www.politique-actu.com/debat/syrie-projet-demembrement-monde-arabe-gilles-munier/338801/
http://tunisitri.wordpress.com/2012/01/04/la-syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe/
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=28507
http://mediabenews.wordpress.com/2012/01/06/la-syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe/
http://rsistancedespeuples.blogspot.com/2012/01/gilles-munier-et-la-syrie.html
http://www.ism-france.org/analyses/La-Syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe-Vers-une-3eme-guerre-mondiale–article-16464
Dans cet entretien, Gilles Munier confirme, à l’image de beaucoup d’observateurs, l’existence d’un complot contre la Syrie.
LaNR/Pour vous la campagne anti-Bachar est un complot. Qui sont les instigateurs de ce complot et à quel dessein ?
Le complot vise la Syrie, Bachar al-Assad se trouve
en être le président. L’ordre instauré par les grandes puissances après
la Première guerre mondiale est en fin de course. L’élan nationaliste
qui a tenu la dragée haute aux Occidentaux est épuisé, faute d’avoir pu
évoluer. Les peuples arabes se révoltent contre la corruption,
l’arrogance et les compromissions de leurs dirigeants. L’influence
grandissante de l’Iran, allié de la Syrie, gêne les plans
géostratégiques de l’Otan. L’Occident tente de reprendre en main la
situation.
La déstabilisation de la Syrie, comme celle de
l’Irak, fait partie du projet de démembrement du monde arabe sur des
bases ethniques, tribales ou confessionnelles. Les contre-mesures
adoptées pour détourner les « Printemps arabes » de leurs
objectifs semblent inspirées du plan Yinon de 1982, du nom d’un
fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères qui
préconisait la création de mini-Etats antagonistes partout dans le monde
arabe. En Syrie, il s’agirait, au mieux, de reconstituer la fédération
d’Etats confessionnels créée par le général Gouraud en 1920, du temps du
mandat français, c’est-à-dire : un Etat d’Alep, un Etat de Damas, un
Etat alaouite et un Etat druze. A l’époque, ce fut un échec. Rien ne dit
que les occidentaux parviendront cette fois à leurs fins. En Libye, par
exemple, le colonel Kadhafi a été renversé, mais la situation est loin
d’être stabilisée, la donne peut changer. Le « chaos constructif et maîtrisé »,
prôné par les néo-conservateurs américains, sous George W. Bush, risque
fort d’aboutir au chaos tout court. Cela, les multinationales n’en ont
cure, le principal étant pour elles de contrôler les champs pétroliers…
et qu’Israël survive en tant qu’Etat juif.
LaNR/Parmi cette opposition, il faut compter
également les Frères Musulmans; n’est-il pas à craindre une guerre
civile si demain le régime de Bachar venait à chuter ?
La guerre civile, c’est le scénario du pire. La Syrie
l’évitera si un dialogue franc et décomplexé s’instaure entre les
Frères Musulmans et les baasistes, s’il aboutit à des élections
réellement démocratiques, ouvertes à tous les courants politiques
représentatifs. Bachar al-Assad y est favorable, mais il a trop tardé à
le proposer. Les Frères Musulmans, incontournables, le refusent pour
l’instant. Comme toujours, la confrérie mise sur les anglo-saxons pour
accéder au pouvoir, une politique opportuniste à courte vue qui lui fait
négliger les réalités du terrain, les arrières pensées de l’Otan et de
la France, l’ancienne puissance coloniale.
LaNR/Dans le cas syrien la situation semble
plus complexe qu’on le croit notamment avec plusieurs acteurs dont les
intérêts géostratégiques diffèrent. D’un côté, Washington, OTAN, Israël,
les monarchies arabes sunnites et la Turquie ; et de l’autre, l’axe
Téhéran-Damas comprenant le Hezbollah, le Hamas, soutenu par la Chine et
la Russie. Une guerre contre la Syrie ne risquerait-elle pas de
déborder et de provoquer un embrasement généralisé de la situation au
Proche-Orient, dont les conséquences seraient incalculables.
Fin octobre dernier, le président Bachar al-Assad a déclaré au Sunday Telegraph
qui si le but des Occidentaux est de diviser la Syrie, il embraserait
toute la région, qu’il y aurait des dizaines d’Afghanistan. Mais, cela
ne fera pas reculer les faucons de l’Otan car, au-delà de la campagne
contre la Syrie, se profile un conflit de grande ampleur, aux
conséquences imprévisibles, avec l’Iran des mollahs…
LaNR/ Vous pensez, comme certains, que frapper
la Syrie sous couverture « humanitaire » vise à « cacher en fait une
opération complexe anti-chiite et anti-Iran »…
Le nombre des victimes civiles annoncé par l’ONU, qui donne une couverture « humanitaire »
à l’opération contre la Syrie, n’a jamais été corroboré. Pour l’Otan et
Israël, le renversement du régime de Damas, la liquidation du Hezbollah
libanais et du Hamas palestinien, ne sont que des étapes. Les
Américains et les Français ont demandé à plusieurs reprises à Bachar
al-Assad de prendre ses distances avec son allié iranien. Il a refusé,
se doutant que son tour viendrait ensuite et qu’à ce moment là, il
serait seul face à la machine de guerre occidentale.
Les camps antagonistes font le compte de leurs
partisans. A Bagdad, par exemple, la crise traversée par la Syrie a fait
naître des clivages contre-nature. Les sunnites pro-américains,
Al-Qaïda au Pays des deux fleuves et le conseil de la région d’Al-Anbar
soutiennent le CNS (Conseil national syrien), tandis que le
régime de Nouri al-Maliki, Moqtada al-Sadr et, dans un certaine mesure,
la résistance baasiste réfugiée à Damas, sont du côté de Bachar
al-Assad. Nouri al-Maliki s’est débarrassé du vice-président de la
République Tarek al-Hashemi, pro-américain et ancien chef du parti
islamique issu du mouvement des Frères Musulmans, en l’accusant,
sans preuve, de diriger un escadron de la mort et d’avoir voulu
l’assassiner. Hashemi s’est réfugié au Kurdistan – sunnite – et la
Turquie « néo-ottomane » lui accordera l’asile, s’il le demande. A toute fin utile, si la situation à Bagdad se détériore encore plus, 50 000 GI’s, basés dans cette perspective au Koweït, sont prêts à intervenir à nouveau en Irak.
Face à l’ « arc chiite » pro-iranien – l’expression est du roi Abdallah II de Jordanie – les occidentaux veulent opposer un « croissant sunnite »
réunissant les émirs du Golfe, les rois d’Arabie et de Jordanie, et les
partis politico-religieux qui leur sont plus ou moins favorables, ne
serait-ce que par opportunisme, comme les Frères Musulmans.
LaNR/ A Moscou, le 18 novembre dernier,
Vladimir Poutine a dit clairement à François Fillon qu’en Syrie la
France ferait mieux « de s’occuper de ses oignons ». Aussi, la flotte
russe se dirige vers Tartous. On a le sentiment que cela a valeur de
message aux Occidentaux. Qu’en pensez-vous ?
Vladimir Poutine a qualifié la guerre de Libye de « croisade »,
mais je m’étonne que la Russie se soit laissée berner en votant la
résolution 1973 permettant à la France et à l’Otan d’intervenir et de
renverser le colonel Kadhafi. Le porte-avion Maréchal Kouznetsov vogue
vers Tartous avec une escadre importante. Le message est clair, mais je
crains qu’il ne soit pas suffisamment dissuasif pour empêcher les
Occidentaux d’effectuer, le moment venu, des « tirs ciblés » en Syrie et au Liban.
La réponse de Barack Obama a été toute aussi claire.
Les Etats-Unis se sont fait le porte-voix des blogueurs russes et des
ONG qu’ils financent et qui dénoncent des fraudes présumées lors des
dernières élections législatives. L’ancien président Mikhaïl Gorbatchev,
soutenu par des oligarques réfugiés en Grande-Bretagne, est monté au
créneau pour réclamer de nouvelles élections. Hillary Clinton lui a
emboîté le pas. Des manifestations anti-Poutine ont été organisées et
Gorbatchev est revenu à la charge pour « conseiller » à Poutine de démissionner. Tous les ingrédients utilisés par le milliardaire George Soros, spécialiste des « révolutions oranges », ont été réunis. Des « centaines de millions de dollars de fonds étrangers »
auraient d’abord circulé en Russie, selon Vladimir Poutine, pour
influencer le scrutin. Les fonds finançant les ONG russes
pro-occidentales ont, dit-on, transité par le NDI (National Democracy Institute) que préside l’ancienne secrétaire d’Etat Madeleine Albright, une organisation que l’on retrouve derrière les blogueurs des « Printemps arabes ».
Se débarrasser de Poutine, ou le déconsidérer, est crucial pour éviter
les véto russes au Conseil de sécurité lorsqu’il sera question
d’intervenir militairement en Syrie ou en Iran.
On en est là, mais quand on sait que le président
Dmitri Medvedev a décidé de déployer de nouvelles armes pour répondre à
l’Otan qui va construire un bouclier anti-missiles aux frontières de la
Russie, sous prétexte de protéger l’Europe de tirs provenant d’Iran, on
est en droit de s’inquiéter. Il suffirait d’un rien pour déclencher
l’apocalypse.
LaNR/ A travers son engagement en Libye et son
influence au sein de la Ligue arabe pour sanctionner la Syrie, à quoi
joue d’après-vous le Qatar ? Chercherait-il un rôle de leadership arabe
ou ne serait-il qu’un simple vassal au service de Washington et de
Paris?
Les Al-Thani qui dirigent le Qatar sont des vassaux des Etats-Unis, comme ils l’étaient hier de Londres ou, au 19ème
siècle, du gouvernement des Indes britanniques via le Bahreïn dont ils
dépendaient. Les réserves financières inépuisables de leur micro-Etat de
11 437 km², l’ombrelle protectrice de la base militaire US d’Al-Eideïd,
la plus grande du Proche-Orient et d’une petite base navale française,
leur sont monté à la tête.
Ce pays montré en exemple aux militants des « Printemps arabes » n’a rien de démocratique : les partis politiques y sont interdits, les membres du Majlis al-Shoura
sont désignés par le pouvoir et n’ont qu’un rôle consultatif, les
travailleurs étrangers – 80% de la population de l’émirat – n’ont aucun
droit, l’information est bâillonnée. C’est une dictature obscurantiste.
Seuls 200 000 nantis profitent, en rentiers à vie, des revenus
pétroliers et gaziers. La chaîne Al-Jazeera, devenue un organe de
propagande de l’Otan, n’a pas le droit de couvrir l’actualité locale.
On ne saura rien sur la tentative de coup d’Etat monté fin février 2011
par des officiers qataris, soutenus par des membres de la famille
régnante, qui mettaient en cause la légitimité de l’émir et l’accusaient
d’entretenir des relations avec Israël et de créer la discorde entre
pays arabes pour le compte des Etats-Unis. Aujourd’hui, l’émir Hamad bin
Khalifa Al-Thani et cheikha Mozah, sa seconde épouse, se croient tout
permis. Plus dure sera leur chute…
LaNR/ Quelle est votre vision personnelle de
l’avenir de la Syrie ? Quelle(s) solution(s) possible (s) pour dénouer
cette crise ?
La Syrie devrait recouvrer les territoires dont elle a
été dépecée par les accords secrets Sykes-Picot de 1916, puis par la
France, notamment la province d’Alexandrette. Je regrette que Damas se
soit laissé embarquer dans des négociations sans fin avec Israël à
propos des territoires syriens occupés. Il y a quelques jours, une
manifestation d’opposants druzes syriens a eu lieu à Magdal Shams, gros
bourg du Golan. Ils brandissaient l’ancien drapeau syrien, conspuaient
Bachar al-Assad, l’accusant de tuer des manifestants syriens alors
qu’aucune balle n’a été tirée, depuis 1973, en direction des colons
sionistes. Nul doute que ce genre de slogan démagogique atteint son but
dans les milieux nationalistes arabes.
L’avenir de la Syrie ne devrait appartenir qu’aux
Syriens. Le président al-Assad a engagé le pays sur la voie des
réformes. La question de savoir pourquoi il ne l’a pas fait plus tôt est
dépassée. Pour dénouer la crise, il faut lui faire confiance, lui
accorder au moins le bénéfice du doute. En août, il a autorisé, par
décret, le multipartisme. L’article 8 de la Constitution qui faisait du
parti Baas le parti dirigeant a été abrogé. Une nouvelle constitution
sera proposée en février. C’est plus que ne réclamaient ses opposants en
mars dernier, avant que l’Otan, enivrée par son expérience libyenne,
les incitent à adopter des positions jusqu’au-boutistes. J’espère qu’au
final les Frères Musulmans s’intègreront, comme en Egypte, dans le jeu
démocratique. Sinon, la Syrie s’épuisera dans des combats sanglants,
pires que ceux des guerres civiles au Liban.
LaNR/ D’après-vous, quelle serait la
responsabilité de l’ONU dans les crimes qu’elle est en train de
légaliser, notamment avec l’incongruité de son Conseil de sécurité, le
principe des deux poids deux mesures appliqué par les cinq membres
permanents et qui sert les intérêts d’une minorité, etc. ?
L’ONU a été créée pour servir les intérêts des
vainqueurs de la Seconde guerre mondiale. Aucun membre de l’ONU ne
devrait être au-dessus des lois et des conventions internationales,
comme c’est le cas des Etats-Unis. Le secrétaire général de l’ONU et les
officiers des missions dites de paix qui en dépendent, non plus. En
avril dernier, la présidente brésilienne Dilma Roussef a déclaré que le
temps des « politiques impériales », des « affirmations catégoriques » et des « sempiternelles réponses guerrières »
n’étaient plus acceptables, qu’il fallait réformer l’ONU. Elargir le
Conseil de sécurité aux grands pays émergents : Inde, Brésil, Afrique du
Sud est nécessaire, mais pas suffisant. La réforme du droit de veto est
primordiale ; mais on n’en prend pas le chemin. Estimant l’entreprise
trop risquée, certains membres du Council on Foreign Relations, think tank américain qui a contribué au remplacement de la SDN (Société des Nations) par l’ONU, voudrait réduire l’organisation internationale à un « endroit pour faire des discours ». La gouvernance mondiale reviendrait au G20. Trop d’intérêts sont en jeu, il faudra peut-être, malheureusement, attendre une 3ème guerre mondiale pour que naisse une organisation plus représentative.
LaNR/Certains considèrent que l’Occident est
malade économiquement et politiquement, d’où cette politique de la
canonnière au jour le jour. Qu’en pensez-vous ?
La politique de la canonnière – ou du porte-avion – est de retour, comme au 19ème
siècle au service des intérêts économiques et géostratégiques
occidentaux. L’Irak, la Yougoslavie, l’Afghanistan, la Côte d’Ivoire, la
Libye et bientôt, peut-être, la Syrie et l’Iran en ont été, sont ou
seront les victimes. Je ne suis pas le seul à penser que pour enrayer
leur déclin économique et politique, les Etats-Unis et leurs alliés s’en
prendront à la Fédération de Russie et à la Chine.
Le plan actuel d’encerclement et de déstabilisation
de ces deux pays en est le signe avant-coureur. Dans un discours
prononcé à Camberra en novembre dernier, Barack Obama a déclaré que la
région Asie-Pacifique est désormais une «priorité absolue» de la politique de sécurité américaine. Il a annoncé que 2 500 Marines
seront basés à Darwin, en Australie, déclenchant des protestations de
la Chine. Une guerre, inévitablement thermonucléaire, est à craindre à
moyen terme. Si elle n’est pas évitée, une grande partie de l’espèce
humaine et de l’écosystème de la planète disparaîtra.
Entretien réalisé par Chérif Abdedaïm, La Nouvelle République du samedi 31 décembre 2011)
Entretien repris par les sites:
http://france-irak-actualite.over-blog.org/
http://en.wasalive.com/fr/libye
http://www.afrique-asie.fr/index.php/category/accueil/actualite/article/la-syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe
http://www.ism-france.org/analyses/La-Syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe-Vers-une-3eme-guerre-mondiale–article-16464
http://www.geostrategie.com/4303/entretien-de-gilles-munier-avec-cherif-abdedaim/
http://www.alterinfo.net/Le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe-Vers-une-3eme-guerre-mondiale_a69017.html
http://www.izuba.info/w/spip.php?page=ref&id_syndic_article=1166650
http://www.europemaghreb.fr/la-syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe/
http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EFkVVkZuyuCWmAhUvd.shtml
http://jfk1618.over-blog.com/article-la-syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe-96048990.html
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=43906&frid=18&cid=18&fromval=1&seccatid=37
http://www.wmaker.net/etreinformer/Le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe-Vers-une-3eme-guerre-mondiale_a1502.html
http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/article-interview-de-gilles-munier-par-cherif-abdedaim-la-syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arab-95926630.html
Octopus (Brésil – en portugais):
http://octopedia.blogspot.com/2012/01/o-desmembramento-programado-do-mundo.html
http://www.pcfbassin.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=2924:la-syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe&catid=62:syrie&Itemid=8
http://www.politique-actu.com/debat/syrie-projet-demembrement-monde-arabe-gilles-munier/338801/
http://tunisitri.wordpress.com/2012/01/04/la-syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe/
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=28507
http://mediabenews.wordpress.com/2012/01/06/la-syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe/
http://rsistancedespeuples.blogspot.com/2012/01/gilles-munier-et-la-syrie.html
http://www.ism-france.org/analyses/La-Syrie-et-le-projet-de-demembrement-du-monde-arabe-Vers-une-3eme-guerre-mondiale–article-16464
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